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La Cantine de Mémé – Un chez-soi gourmand et sincère

Située en plein cœur du Carré d’Or de Nice, La Cantine de Mémé est cette adresse qui est juste et parfaite pour des envies gourmandes et enjouées dans une belle et sincère atmosphère qui fait plaisir au coeur et aux papilles. Que ça soit à deux en amoureux sur la belle terrasse à l’abri des regards et des vibrations de la ville, en famille à l’étage au chaleureux décor ou entre copains, il est bon de « se taper la bonne cloche » et de se faire chouchouter chez Mémé!

Le lieu est à la fois convivial et élégant, mais surtout pas guindé, le pétillant et enthousiaste Mehdi s’est accompagné d’une belle et très performante team. Tous vous accueillent avec vérité avec ce petit « je ne sais quoi » qui fait mouche!

Mehdi Dubrulle, au judicieux professionnalisme parisien, ce deauvillais au cœur marocain, élevé dans une famille de gastronomes d’une maman et de deux grands-mères cuisinières, a un parcours riche et complet, entre Buenos Aires, Paris, New-York et Dubaï, aussi bien dans la communication que le management, le service ou encore le consulting, mais toujours autour des plaisirs gourmands. Il a tout aussi bien géré une Brasserie française à Manhattan qu’assisté la direction du Radisson Blu dans les Emirats, il a également orchestré les équipes de barmen et mixologistes d’un club chic des beaux quartiers de la capitale, Le Miou Miou, il a vogué un temps dans le groupe Beaumarly de la famille Costes, puis est devenu directeur d’une table recherchée et acclamée, Roca dans le 17ème arrondissement, avant d’ouvrir son établissement au coeur des Batignolles en 2018 : La Cantine de Mémé. Un restaurant dans une identité maison, qui devient rapidement un repaire sans complexe de la sphère fooding parisienne. Suite a une proposition professionnelle d’un poste à Nice pour sa compagne, et après quelques allers et retours fastidieux entre les deux villes, il décide de délocaliser sa Cantine à Nice. Il trouve l’emplacement idéal dans la vaste et belle impasse Longchamp, à Nice merveilleusement en retrait de la route, La Cantine de Mémé Nice ouvre ses portes en septembre 2022.

En cuisine, Marie Lemoine, sa cheffe qu’il avait recrutée au début de l’aventure parisienne, a fait le grand saut, elle aussi, de venir s’installer dans la capitale azuréenne. Elle, qui a fait ses classes à Londres et auprès de grands chefs étoilés, comme Guy Savoy*** ou Jean-François Rouquette au Pur’* du très chic Park Hyatt Paris-Vendôme, propose des assiettes qui ont la pertinence du verbe. La carte change toutes les deux semaines et les produits ont la fraîcheur et la croque de la saison. C’est en totale harmonie que Marie et Mehdi travaillent les plats suivant les idées et les envies de chacun.

La Salade de betterave, faisselle au poivre, trio de quinoa et menthe, pomme granny smith est une entrée d’une belle saveur terrienne en profonde texture des différentes betteraves, la faisselle apporte l’équilibre de fraîcheur lactée, relevée de l’incisive pomme granny smith. Le quinoa accompagne ce petit monde bien balancé.

La figue, chèvre frais et radis, vinaigrette au miel, pain de campagne : savoureux melting pot végétal qui assure une entrée en matière appétante, candencée de la mâche des radis et des pickles, le pain en croustille s’harmonise du chèvre frais.

Saumon gravlax, déclinaison de fenouil, crème cheese citronnée, huile d’aneth, blinis Mémé : une assiette où le produit est au centre, ce saumon au vif moelleux qui se tartine de plaisir simple de la crème de fromage fouettée, la pointe fraîche et anisée du fenouil et de l’huile d’aneth est finement à propos.

Tartare de veau et hareng fumé, glace betterave, tuile au sarrasin est un incontournable qui reste à la carte, tout au long de l’année. A sa dégustation, les papilles virevoltent de folie et vous comprenez pourquoi ce tartare est un immanquable de Mémé. Tout est là, dans un équilibre irréel de justesse de ce terre-mer en fulgurante osmose. Le veau est ici au service en douceur et confort du hareng, le piment vient titiller en perfection. La glace à la betterave ou à la moutarde se fait condiment rafraîchi et bien vu.

Artichaut farci, petit épeautre et épinard, espuma à la barigoule, champignons sauvages, voile de fourme d’Ambert et cerfeuil, guanciale : l’artichaut est entier de sa généreuse personne, il est fondant, se farce de l’épeautre et s’engoumandise de la barigoule et de la fourme d’Ambert. Les champignons et le guanciale sont la croustille animale et boisée.

Suprême de poulet fermier, crémeux et croquant de maïs, haricot verts persillés, oignons nouveaux, Jus de volaille et pili-pili : généreuse assiette de ce poulet d’une belle saveur où sa peau en chips se fait addictive dégustation. Le maïs se décline de toutes ses façons et se savoure avec allégresse sans aucune façon. Pour les amateurs de force, le pili-pili se fait peut-être un peu discret.

Thon rouge mariné au soja et rillette wasabi, méli-mélo de légumes croquants, siphon au sésame, chips de feuille de riz : beaucoup d’éléments dans cette assiette aux pulsions asiatiques, tel un Poke Bowl servi à plat, les éléments en individuel ont du cran, mais se chevauchent gentiment sans grande fusion.

Les desserts ont cette douce nostalgie délicieusement régressive, comme la Panna cotta, infusion verveine, pêche, amandes caramélisées qui donne de sa croque herbacée, La Mousse au chocolat noir, brownie Mémé, croustillant muesli-cacao, fruit de la passion vient éveiller le palais avec assurance et réconfort, quant au Far mirabelles, crémeux vanille, caramel au beurre salé, meringue française, il est comme celui de Mémé : il se savoure infiniment avec malice à la cuillère.

La carte des vins est assez recherchée avec des domaines pointus, peu connus et joue parfois dans la cours de la biodynamie et de quelques flacons natures, tout en restant cohérente et accessible à tous.

Aux beaux jours, la terrasse à l’allure privative est un must de cette charmante maison de ville. Au rez-de-chaussée, le long comptoir se fait cuisine ouverte et les étagères de bocaux d’olives, de tapenades, de gressins, d’épices et de boites de caviar vous rappellent que La Cantine de Mémé est également une épicerie fine. A l’étage, Mémé vous accueille avec bienveillance, humour et tendresse dans des fresques et illustrations signées Juliette Seban et Alicia Quillardet. La décoration est cosy de ses tapis orientaux, de ses cadres ou bibelots, et chaleureuse des teintes des boiseries et des murs.

On a beau chercher Mémé, on ne l’a trouve pas dans cette fine et jeune équipe, orchestrée avec enthousiasme et passion par Mehdi qui fait de cette adresse un lieu vivant, simplement bien dans son temps et ses assiettes, bienvenue à La Cantine de Mémé.

Formule Déjeuner de La Cantine de Mémé (du mardi à vendredi) :

Entrée + Plat du Jour OU Plat du Jour + Dessert = 27€ -

Entrée + Plat du Jour + Dessert = 32€ - Plat du Jour Seul + un café offert = 19 €

Carte - Entrées 12 à 14€ – Plats 25 à 30€ – Desserts 9 à 11€

Ouvert du mardi au samedi 12h-14h30 – 19h30-22h30 (23h00 Vendredi – Samedi)

La Cantine de Mémé

5 rue Longchamp 06300 Nice

04 93 13 85 31

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